Jets de cocktails molotov sur la sous-préfecture de Sartène en 2020: "Aucun  lien avec une entreprise terroriste"

Trois prévenus, accusés d'avoir jeté des cocktails molotov sur la sous-préfecture de Sartène le 1er octobre 2020 ont contesté, ce mardi 3 septembre, à Paris l'avoir fait avec un objectif terroriste.

Un procès près de quatre ans, jour pour jour, après les faits. Trois hommes soupçonnés d'avoir jeté, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2020, des cocktails molotov sur la sous-préfecture de Sartène sont jugés, ce mardi 3 septembre, devant la 16e chambre du tribunal judiciaire de Paris. 

Âgés de 27 à 32 ans, Jean-Joseph Pajanacci, Emmanuel Thibault , Maxime Giacomoni comparaissent pour  "destructions en relation avec une entreprise terroriste". 

Légers dégâts, grand bruit

Au moment des faits, les dégâts sont alors qualifiés de "légers" par les services préfectoraux - à savoir, principalement, des traces de fumées sur la façade du bâtiment -, et aucune victime n'est à déplorer, mais l'affaire fait beaucoup de bruit.

L'alors préfet de Corse, Pascal Lelarge, condamne rapidement et "avec la plus grande fermeté" un geste "criminel", et martèle que "l'Etat, en Corse, ne se laissera impressionner par aucun acte d'intimidation d'aucune sorte". 

Une enquête est immédiatement ouverte par le parquet d'Ajaccio, avant que le parquet national antiterroriste ne décide de se saisir du dossier.

Les trois prévenus ont reconnu ce mardi à la barre, avoir jeté des engins incendiaires sur la sous préfecture de Sartène, mais ils contestent l'avoir fait en lien avec une entreprise terroriste. 

En  décembre 2021 surviennent les premières interpellations : cinq en Corse et deux sur le continent, dans le Val-de-Marne. Des arrestations et garde à vue à la suite desquelles trois hommes sont mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et "dégradation par substance incendiaire". 

L'un est dans la foulée placé sous contrôle judiciaire, les deux autres sont transférés à Paris et écroués. Ces deux derniers ont depuis été libérés et sont également placés sous le régime du contrôle judiciaire et ont également comparu libres ce mardi.

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