Le premier Conseil des ministres du gouvernement de François Bayrou s'est tenu ce vendredi 3 janvier. Parmi les 35 membres de la nouvelle équipe gouvernementale, Laurent Marcangeli, nommé le 23 décembre dernier ministre de l'action publique, de la fonction publique et de la simplification.
Le premier Conseil des ministres du gouvernement de François Bayrou s'est tenu ce vendredi 3 janvier.
C’est place Beauvau que le gouvernement au grand complet s’est d’abord retrouvé pour le traditionnel petit déjeuner de rentrée au ministère de l’Interieur avant de prendre, à pied, à 10 heures, le chemin de l’Elysee pour ce premier conseil des ministres.
Parmi les 35 membres de la nouvelle équipe gouvernementale, Laurent Marcangeli, nommé le 23 décembre dernier ministre de l'action publique, de la fonction publique et de la simplification.
L’ancien maire d’Ajaccio et député de la première circonscription de Corse-du-Sud participera plus tard dans la journée à une réunion de travail avec le Premier ministre à Matignon pour affiner sa feuille de route. Comme annoncé lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur, la simplification devrait être le maître mot de son action.
Un gouvernement qui veut se montrer au travail, même si le risque de la censure plane, puisqu’il n’est pas soutenu par une majorité de députés à l’Assemblée nationale.
Quid de la Corse ?
Concernant la Corse, plusieurs questions restent, pour l'heure, en suspens. Quelle sera la position du gouvernement sur le statut de l’île ? Deux lignes semblent cohabiter avec d’un côté Laurent Marcangeli ou Gérald Darmanin nouveau ministre de la Justice, fervents partisans du processus de Beauvau et de l’octroi du pouvoir législatif à la Collectivité de Corse, et des ministres historiquement opposés à une telle évolution comme le ministre de l’Interieur Bruno Retailleau et celui des Outre-Mer Manuel Valls.
Qui prendra en charge le dossier corse ? L’ancien socialiste Francois Rebsamen a succédé à Catherine Vautrin au ministère des territoires et de la décentralisation, mais les discussions pourraient avoir lieu avec François Bayrou à Matignon ou directement au sommet de l’État avec le président de la République. Le président de l'Exécutif de Corse Gilles Simeoni s’était longuement entretenu avec lui lors de la visite du Pape François en Corse le 15 décembre dernier.
Enfin, le calendrier avancé par le précédent gouvernement avec le vote d’une réforme constitutionnelle pour la Corse fin 2025 sera-t-il tenu ? Pour l'heure, difficile de le dire. On devrait y voir plus clair avec la rentrée parlementaire le 13 janvier prochain et le discours de politique générale de François Bayrou le lendemain.
Les précisions de Paul Salort et Mathias Landry :