Un jeune homme a été mis en examen vendredi 29 septembre par un juge antiterroriste à Paris et placé en détention provisoire, soupçonné d'avoir incendié une maison dans les Bouches-du-Rhône sur laquelle des tags nationalistes ont été retrouvés.
Selon une source proche du dossier, c'est la première fois qu'un incendie criminel signé GCC est commis sur le continent.
L'homme, âgé de 22 ans, avait été placé en garde à vue lundi 25 septembre. Il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des actes de terrorisme et de destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes en relation avec une entreprise terroriste", puis écroué, selon l'AFP.
Les investigations sont confiées à la Sous-direction antiterroriste (Sdat).
Tags GCC et Corse stylisée
Pour rappel, dans la nuit du 24 au 25 septembre, un incendie avait ravagé une maison à Ensuès-le-Redonne, sur la Côte bleue, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Marseille.
Des tags "GCC" et une Corse stylisée avaient été retrouvés sur la façade de la bâtisse.
Communiqués non authentifiés
Apparu pour la première fois à l'été 2022 sur une maison incendiée à Bastelicaccia, le sigle GCC n'avait été décliné que le 19 janvier 2023 : l'inscription Ghjuventù clandestina corsa avait été apposée sur le mur d'une maison partiellement brûlée, quartier des Milelli, à Ajaccio.
Dans la foulée, des communiqués - non authentifiés - revendiquant des attentats perpétrés sur l'île avaient été transmis à nos confrères de Corse-Matin. Ces actions concernaient principalement des résidences secondaires et des engins de chantier. Le parquet national antiterroriste avait annoncé se saisir de l'ensemble de ces dossiers.
Avec AFP.