Attentats contre des résidences secondaires : l'antiterrorisme se saisit de toutes les enquêtes où apparaît le sigle "GCC"

Le parquet national antiterroriste s'est saisi de tous les dossiers concernant les maisons et engins de chantier incendiés où le tag "GCC" a été retrouvé.

Les parquets d'Ajaccio et de Bastia se sont dessaisis de tous les dossiers "GCC" au profit du parquet national antiterroriste (PNAT).

Révélée par Corse-Matin, l'information nous a été confirmée par les deux procureurs de la République, Nicolas Septe et Arnaud Viornery.

Le PNAT est chargé de piloter les enquêtes visant des dégradations d'une douzaine de maisons et engins de chantier incendiés. Des actes perpétrés principalement en Corse-du-Sud et dans la région ajaccienne. Dernier exemple en date le 4 février 2023 sur un immeuble en construction à Pietrosella.

En Haute-Corse, le sigle a été retrouvé une seule fois sur un bungalow détruit par les flammes dans un complexe de Ghisonaccia.

Selon Corse Matin, les investigations ont été conjointement confiées à la section de recherches de la gendarmerie et à la police judiciaire de Corse.

Apparu pour la première fois à l'été 2022 sur une maison incendiée à Bastelicaccia, le sigle n'avait été décliné que le 19 janvier 2023 : l'inscription Ghjuventù clandestina corsa avait été apposée sur le mur d'une maison partiellement brûlée, quartier des Milelli, à Ajaccio.

Toutes les enquêtes concernant ce type de faits sont désormais placées sous la houlette du PNAT. L'antiterrorisme s'était déjà saisi des dossiers dans lesquels le sigle FLNC avait fait sa réapparition.

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