Douze personnes avaient été arrêtées mardi 9 octobre. A l'issue de la garde à vue, neuf d'entre elles ont présentées à un juge et mises en examen.
Les neuf personnes transférées jeudi 8 octobre dans les locaux de la sous-direction antiterroriste, dans la région parisienne, ont été mises en examen pour :
- association de malfaiteurs terroriste correctionnelle
- destruction ou dégradation en réunion
- transport et acquisition d'armes de catégorie A ou B.
Jean-Pierre Santini, Thierry Difraya, Denis Testa, Federicu Pellerin et Pierre Baldacci.
Trois d'entre elles sont placées en détention provisoire. Le placement en détention provisoire des deux derniers sera étudié en début de semaine.
Le 6 octobre dernier douze personnes avaient été interpellées, sur commission rogatoire, par la sdat (sous-direction antiterroriste), la direction régionale de la PJ et la section de recherches de la gendarmerie de Corse.
Les trois dernières personnes mises en examen ont été relâchées sans suites judiciaires.
Un commando se réclamant du FLNC
La commission rogatoire des juges d'instruction antiterroristes parisiens porte sur plusieurs faits :le 14 juillet dernier, au couvent Saint-Antoine de Casabianca, en Castagniccia, quatre hommes armés et cagoulés interrompent une réunion publique sur la "cunsulta populare naziunale". Se réclamant du FLNC, mouvement qui a déposé les armes 2014, le commando lit un communiqué en langue corse où il revendique des tirs essuyés, la nuit précédente, par la gendarmerie de Montesoro, à Bastia.
Un impact de balle sera constaté, après la revendication, sur une vitre du deuxième étage du bâtiment.
Elle concerne également une conférence de presse clandestine du 27 septembre 2019, durant laquelle cinq personnes revendiquaient la création d'un nouveau FLNC...