Selon Europe 1, le gouvernement pourrait avoir trouvé une solution par le biais de General Electric, pour le site Belfortain d'Alstom, menacé de fermeture dans deux ans. Un porte parole de General Electric a démenti cette information.
Ce jeudi matin, nos confrères d'Europe 1 avancaient une information concernant le dossier portant sur la fermeture d'Alstom. Selon eux, les tractations pourrait aboutir sur une issue positive pour les salariés grâce à l'intervention du groupe américain General Electric. La société pourrait embaucher des salariés d'Alstom transport. "Les discussions sont en cours pour évaluer les besoins bien que pour le moment rien n'ait encore été signé" précisaient nos confrères. L'an dernier, GE a racheté la division énergie d'Alstom et partage d'ailleurs le même site industriel de Belfort.
Un porte-parole de GE interrogé par l'AFP a toutefois démenti l'information de la radio, tout en reconnaissant discuter avec le gouvernement de l'application de ses engagements en matière d'emploi en France. "General Electric ne confirme pas l'information d'Europe 1. Les discussions à Bercy ont porté sur l'engagement de GE de créer 1.000 emplois nets sous trois ans et ont constitué un point d'étape", a précisé le porte-parole du groupe américain. ""Tout cela est en discussion (...) Christophe Sirugue travaille avec l'ensemble des acteurs pour trouver et présenter les solutions qui doivent répondre à l'objectif qui a été arbitré par le président de la République sur le maintien de l'activité
à Belfort".
Le secrétaire d'Etat à l'Industrie Christophe Sirugue présentera "dans les jours qui viennent" des solutions en vue maintenir la production de trains à l'usine Alstom de Belfort, a affirmé également jeudi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
La SNCF pourrait avoir un rôle à jouer dans la sauvegarde du site belfortain. Une commande de six rames pour le Paris-Milan, soit douze motrices pourrait intervenir. Le ministre des Transports avait affirmé mardi 13 septembre que "si on veut sauver Alstom, il faut que tout le monde s’y mette". Et d'ajouter que la SNCF "appartient aux Français, pas aux syndicats, ni à la direction".
Quoi qu'il en soit, les hommes d'Alstom et la municipalité de Belfort restent mobilisés, avec plusieurs événements prévus dans les jours à venir, dont une opération ville morte ce samedi (en savoir plus).