Les salariés d'Alstom continuent à se mobiliser pour maintenir la pression médiatique qui pèse sur la direction. Ils ont affrété un TGV spécial pour se rendre mardi à la manifestation prévue devant le siège du fabricant de trains à Saint-Ouen ainsi qu'à un CCE prévu de longue date.
Les Aslthommes ne relachent pas la pression. Après avoir bloqué les portes d'entrée du site belfortain mercredi matin, ils continuent la lutte avec un agenda bien organisé, dans le but de faire plier la direction après l'annonce de fermeture du site dans deux ans. Samedi, une journée ville morte est organisée à Belfort.
Les commerçants qui le souhaitent peuvent baisser leur rideau en guise de soutien de 14h à 15h. Une manifestation aura lieu à partir de 14h au départ de la Maison du peuple de Belfort.
Un voyage à Paris mardi
Mardi, un CEE prévu de longue date est organisé au siège de l'entreprise Alstom. Les hommes de Belfort s'y rendront en TGV alors qu'au même moment, un débrayage a été proposé par les syndicats dans l'ensemble des sites français d'Alstom. Les trains partiront de la gare de Belfort-Montbéliard TGV à 06h07 pour arriver à Paris gare de Lyon à 8h37, via Besançon où monteront des salariés du site d'Alstom Ornans (Doubs).
► Le PDG d'Alstom doit s'expliquer lundi
Un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire sur la situation de l'usine Alstom de Belfort, en présence du PDG du groupe, est convoqué lundi 26 septembre au siège du fabricant de trains à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi de sources syndicales. Comme le demandait l'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO), Henri Poupart-Lafarge viendra "s'expliquer sur la situation de Belfort" devant les représentants du personnel réunis dans l'après-midi, a précisé à l'AFP un membre du CCE.