La France a plaidé mardi auprès des parlementaires européens pour le maintien d'une aide alimentaire aux plus démunis dans l'UE après 2013.
Un programme contesté
"Il faut qu'on maintienne le budget" du programme d'aide alimentaire aux plus démunis car "la question de l'accès à l'alimentation est au coeur de toute inclusion", a déclaré le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
Le président François Hollande a réaffirmé mi-novembre, en recevant des responsables de l'association Les Restos du Coeur, la volonté de Paris d'obtenir un maintien de l'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire européenne dans le budget 2014-2020 de l'UE, sur lequel portera le sommet européen de jeudi et vendredi. Le programme d'aide alimentaire aux plus démunis a obtenu un sursis jusqu'en 2013 à la suite d'un compromis franco-allemand négocié par le prédécesseur de M. Le Foll, Bruno Le Maire.
Il est contesté par plusieurs pays européens, parmi lesquels l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni. L'Allemagne fait valoir que l'aide alimentaire aux plus démunis est une question qui devrait rester du ressort des Etats, et non de l'UE. La France a le soutien de l'Espagne, de l'Italie et de la Pologne, et devrait aussi recevoir celui de l'Irlande, a dit M. Le Foll.
Un milliard d'euros en moins?
La proposition de la Commission européenne prévoit de maintenir ce programme mais de l'amputer d'un milliard d'euros sur sept ans, à 2,5 milliards d'euros contre 3,5 milliards précédemment. Ce financement devrait par ailleurs provenir des fonds de cohésion, et non plus de ceux consacrés à la Politique agricole commune (PAC).
Pour la ministre française chargée de la Lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti, la question du montant de l'enveloppe devra être discutée, mais n'est pas prioritaire. "Il faut d'abord qu'on obtienne la pérennité des fonds, après on discutera du montant", a-t-elle déclaré. Pour la ministre, ce serait "un mauvais signal que d'abandonner ce programme" qui pourrait bénéficier potentiellement à 18 millions de personnes, selon une source proche du dossier. Mais "ce n'est pas une affaire franco-française, il s'agit du visage humain de l'Europe", a-t-elle insisté.
"Il faut qu'on maintienne le budget" du programme d'aide alimentaire aux plus démunis car "la question de l'accès à l'alimentation est au coeur de toute inclusion", a déclaré le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
Le président François Hollande a réaffirmé mi-novembre, en recevant des responsables de l'association Les Restos du Coeur, la volonté de Paris d'obtenir un maintien de l'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire européenne dans le budget 2014-2020 de l'UE, sur lequel portera le sommet européen de jeudi et vendredi. Le programme d'aide alimentaire aux plus démunis a obtenu un sursis jusqu'en 2013 à la suite d'un compromis franco-allemand négocié par le prédécesseur de M. Le Foll, Bruno Le Maire.
Il est contesté par plusieurs pays européens, parmi lesquels l'Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni. L'Allemagne fait valoir que l'aide alimentaire aux plus démunis est une question qui devrait rester du ressort des Etats, et non de l'UE. La France a le soutien de l'Espagne, de l'Italie et de la Pologne, et devrait aussi recevoir celui de l'Irlande, a dit M. Le Foll.
Un milliard d'euros en moins?
La proposition de la Commission européenne prévoit de maintenir ce programme mais de l'amputer d'un milliard d'euros sur sept ans, à 2,5 milliards d'euros contre 3,5 milliards précédemment. Ce financement devrait par ailleurs provenir des fonds de cohésion, et non plus de ceux consacrés à la Politique agricole commune (PAC).
Pour la ministre française chargée de la Lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti, la question du montant de l'enveloppe devra être discutée, mais n'est pas prioritaire. "Il faut d'abord qu'on obtienne la pérennité des fonds, après on discutera du montant", a-t-elle déclaré. Pour la ministre, ce serait "un mauvais signal que d'abandonner ce programme" qui pourrait bénéficier potentiellement à 18 millions de personnes, selon une source proche du dossier. Mais "ce n'est pas une affaire franco-française, il s'agit du visage humain de l'Europe", a-t-elle insisté.