Le spécialiste allemand des supermarchés à bas prix a présenté un projet de transfert d'une partie de son siège strasbourgeois en région parisienne. Ce projet touchera "un peu plus de 200 personnes" travaillant à Strasbourg.
Le projet, présenté mardi aux salariés, vise à déménager les services achats et "les autres services opérationnels" en région parisienne. Ces services emploient "un peu plus de 200 personnes" à Strasbourg, auxquelles seront proposées "des mesures d'accompagnement exceptionnelles", selon un porte-parole. "On gardera l'ensemble des salariés" et "il n'y aura pas de licenciements", a-t-il indiqué, sans préciser le sort de ceux qui refuseront la mutation. Les services administratifs et de support, qui emploient environ 300 personnes à Strasbourg, devraient y rester.
De plus, "le nombre total de salariés, présents sur les deux sites, augmentera d'au moins 200 personnes dans les deux prochaines années", a précisé Lidl, dans un communiqué. Précurseur du maxidiscompte, Lidl comptait fin octobre 1.600 magasins et 25.000 salariés en France. Il a entrepris un repositionnement pour "sortir du hard discount", un modèle très concurrencé en France par les magasins de proximité. Le déménagement du siège fait partie de son "projet d'expansion" en France, et devrait aussi permettre "d'accentuer encore le développement des achats" auprès des fournisseurs français et "d'accroître les exportations de produits français vendus vers les autres pays", selon le communiqué.