La France a bien attaqué l'Euro-2012 dames de handball avec une nette victoire sur la Macédoine (29-16) mardi soir, qui lui a permis d'aiguiser sa défense et de se rassurer sur l'état de forme de ses gardiennes.
Voilà les vice-championnes du monde déjà en position de force pour se qualifier pour le tour principal. Les trois premiers de chaque poule continuent leur route et une victoire aussi ample sur l'équipe la plus faible du groupe devrait mettre
les Bleues à l'abri de toute surprise désagréable.
Le prochain défi, jeudi (20H15) contre une équipe du Danemark rajeunie mais extrêmement douée, sera autrement plus difficile à relever. D'autant que les Danoises seront remontées après leur défaite face à la Suède (26-27). Les points inscrits lors du tour préliminaire contre les équipes qualifiées pour le tour principal sont conservés lors de cette seconde phase, d'où l'importance des deux matches à venir pour la France.
Même si la Macédoine est très loin d'appartenir au gotha européen, les Bleues ont abordé ce match avec beaucoup de sérieux. Elles s'étaient inclinées face aux Macédoniennes en mars à Skopje lors des qualifications pour l'Euro (27-30), et savaient donc ne pas pouvoir se permettre la moindre erreur.
Les gardiennes, "la bonne nouvelle"
Leur défense a immédiatement trouvé les bons réglages. Les Françaises ont bien neutralisé le danger représenté par Julija Nikolic (6 buts), la seule Macédonienne à pouvoir rivaliser sur le plan individuel. Bien aidées par leurs gardiennes, Cléopâtre Darleux (8 arrêts) et Linda Pradel (11 arrêts), elles sont restées 17 minutes sans concéder le moindre but de la 29e à la 46e minute, malgré les sifflets de quelques centaines de bruyants supporteurs macédoniens.
"Les gardiennes ont été là au bon moment. Elles ont été très supérieures à ce qu'elles avaient été en préparation. C'est la bonne nouvelle de la journée", a apprécié l'entraîneur Olivier Krumbholz, qui nourrissait quelques inquiétudes en
l'absence d'Amandine Leynaud (blessée à un genou), la titulaire du poste. Comme souvent, les Tricolores ont été moins convaincantes offensivement, avec beaucoup de contre-attaques mal conclues dans les trente premières minutes et de
tirs imprécis par la suite. "Il va falloir s'y mettre en attaque, parce que par moments il y a trop d'hésitations", a estimé Krumbholz. Autant de détails à régler avant d'affronter les deux équipes scandinaves, prétendantes comme la France au podium.