Après Düsseldorf (au siège européen du groupe) à l'automne, c'est à Paris que 200 salariés vosgiens de TRW Ramonchamp acompagnés d'élus sont allés manifester vendredi 14 décembre 2012.
Près de 200 des 312 salariés de l’usine TRW de Ramonchamp placée en redressement judiciaire le 23 juillet dernier, sont allés manifester vendredi 14 décembre 2012 devant le siège national de Renault à Paris.
Selon Vosges Matin, c’est le mutisme du constructeur automobile qui bloque aujourd’hui le projet de reprise de l’usine TRW par les salariés.
Ceux-ci craignent la liquidation de la société le 21 décembre par le tribunal de commerce d'Epinal sauf si d'ici-là, ils obtiennent de leurs clients Peugeot (PSA) et Renault des engagements suffisants en terme de marchés.
Peugeot a fait un premier geste mais sur des faibles voluimes et pour des produits en fin de vie, en revanche renault souhaite traiter dirctement avec TRW et pas avec la nouvelle structure qui serait mise en place.
D'où la colère des salariés et des élus vosgiens qui les ont rejoint dans leur combat pour la survie non seulement du site vosgien mais également de toute la vallée.
Après la manifestation devant le siège de Renault, les TRW sont reçus au ministère du Redressement Productif afin de faire pression sur les services d'Arnaud Montebourg, pourtant décridibilisé par le Premier ministre dans le dossier ArcelorMittal. Arnaud Montebourg qui a reçu un courrier de soutien aux salariés de TRW envoyé par jean-Pierre Masseret le président socialiste du conseil régional de Lorraine.