Le conflit entre la direction des TCRM et ses chauffeurs de bus date du 20 décembre 2012, et se durcit au fil des jours. Les agents grévistes réclament une hausse des salaires, sans quoi la grève se poursuivra jusqu'au 22 février.
Presque 2 mois que la grève perlée des employés des TCRM dure. Ils ont annoncé vendredi 11 janvier 2013 qu’elle se poursuivrait jusqu’au 22 février. Le dialogue semble difficile entre les syndicats et la direction. Les employés souhaitent fermement une hausse des salaires de 4,55% alors que la direction ne propose qu’une augmentation de 2,42%.
Dans Le Républicain Lorrain, les grévistes justifient cette demande d’augmentation par des conditions de travail de plus en plus pénibles : hausse des agressions dans les bus, perturbations et ralentissements engendrés par les travaux du Mettis, impatience et réclamation des usagers, klaxons des automobilistes agacés…
Pour Yves Le Chanu, directeur des TAMM, société du réseau des TCRM, l’entreprise n’a pas les moyens de financer une telle augmentation. Une hausse de 2,42% pour 2013 puis de 4,47% sur deux ans a été proposée, avant d’être fermement refusée par les grévistes. La direction parle d’un contexte économique peu favorable à la montée des salaires.
Les usagers subissent avec de plus en plus d'incompréhension et de colère cette grève dont les heures changent chaque jour, et les tensions se font quotidiennes. Les appels des utilisateurs excédés se multiplient au siège des TCRM.