La Française Florence Cassez a été accueillie jeudi à Paris en héroïne par médias et politiques à la suite de sa libération la veille, après sept ans de prison.
La Française Florence Cassez a été accueillie jeudi à Paris en héroïne par médias et politiques à la suite de sa libération la veille, après sept ans de prison, la Cour suprême du Mexique ayant annulé sa condamnation pour des enlèvements qu'elle a toujours niés. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a accueilli lui-même à sa descente d'avion Florence Cassez, dont la détention au Mexique fut à l'origine d'une crise diplomatique entre Paris et Mexico. Au milieu d'une centaine de journalistes, il a salué son "courage" face à l'"injustice".
Le chef de l'Etat, François Hollande, doit la recevoir vendredi à l'Elysée. "Libre, je l'ai toujours été dans ma tête", a déclaré la Française de 38 ans, affirmant qu'elle estimait avoir été "innocentée" par la Cour suprême du Mexique, qui l'a fait libérer en raison de la violation de ses droits fondamentaux, mais sans se prononcer explicitement sur le fait de savoir si elle était innocente. Depuis l'annonce de sa libération mercredi soir, les médias français ont suivi minute par minute le retour de Florence Cassez, multipliant les éditions spéciales dans une effervescence similaire à celle suscitée en 2008 par la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt. La jeune femme n'était toutefois pas otage. Son sort avait très rapidement déclenché une forte mobilisation contrastant avec l'indifférence qui entoure parfois de sort d'autres Français détenus à l'étranger. Ils sont aujourd'hui plus de 2.200, dont sept condamnés à mort. (...)
La réaction d'Armand Jung, député (PS) du Bas-Rhin et membre de son comité de soutien