Grand Nancy - Les kinés en colère se mobilisent avant la manifestation nationale de mercredi

Après avoir déployé des banderoles sur les ponts de Nancy et avoir emballé de nombreux horodateurs tôt lundi 18 mars, ils organisent des actions dans la journée pour réclamer une meilleur reconnaissance de leur activité. Ils ont bloqué le Tram, place Maginot avant de défiler jusqu'en préfecture.

Les kinésithérapeutes de Lorraine sont en colère et le font savoir à travers toute une série d'actions qui touchent directement le Grand Nancy.

Mais après le temps de l'information sur leurs revendication en matière de reconnaissance et de formation (voir l'encadré ci-dessous) la semaine dernière, ils sont passé à l'action lundi 18 mars vers 4h du matin en déployant des banderoles "Kinés en colère" sur plusieurs ponts de Nancy et en recouvrant de sacs poubelles scotchés les horodateurs dans quatre zones de la ville : Places Carnot/Carrière/Stanislas, la Gare, zone Cathédrale/Division de Fer/Porte Sainte Catherine , zone Rue Saint Dizier/ Place des Vosges.



D'autres actions dans la journée du lundi 18 mars

  • Blocage du Tram à 13h : tous les étudiants se retrouvent arrêt Maginot pour bloquer le tram à partir de 13h.
  • Défilé et sit-in : à la suite du blocage du tram, les étudiants défileront jusqu'à la préfecture avant de tous s'asseoir devant celle-ci.

Mercredi, manifestation nationale à Paris

Mercredi 20 mars, les étudiants de Nancy annoncent que 130 d'entre-eux, accompagnés de kinés professionnels lorrains, rejoindront à Paris leur collègues venus de toute la France.
Etudiants, syndicalistes et professionnels manifesteront devant les portes du ministère des affaires sociales et de la santé et appelleront à signer leur pétition en ligne.
Une meilleure reconnaissance de la formation et du métier
Ce que réclament les étudiants kinésithérapeutes :
  • La reconnaissance du Diplôme d'Etat de kinésithérapeute à un niveau Master 2 (Bac+5).
  • Une intégration des instituts de formation aux Universités.
  • Une harmonisation de la sélection à l'entrée des instituts de formation par la PACES (première année commune aux études de santé).
Selon les étudiants, ces revendications ont un seul objectif principal à terme : l'amélioration de la qualité des soins prodigués aux patients.
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