Certains éditeurs, libraires, auteurs et journalistes peu ou pas présents sous le chapiteau grognent. La ville de Metz assume et revendique un choix qualitatif.
Le plus souvent sur un événement aussi important qu'un Festival comme "Littérature et Journalisme", celles et ceux qui estiment ne pas avoir eu leur juste place, voire pas de place du tout, font profil bas pour ne pas risquer la même situation lors des éditions suivantes. On grogne en coulisses en espérant être "mieux traité" par la suite.
Mais en 2013, on ne grogne plus seulement en coulisses.
Cette année à Metz, les mécontents donnent de la plume et de la voix
Parmi-eux Jean-Pierre Jager, directeur de l'hebdomadaire messin "La Semaine" qui regrette dans son dernier éditorial d'être invisible (face au Républicain Lorrain) sur la manifestation à laquelle toutefois son journal consacre dix pleine pages ou encore l'écrivain Christian Schmitt, critique d'art et auteur de "Je décalque l'invisible" sur les vitraux de Jean Cocteau en l'église St-Maximin de Metz qui s'émeut sur son blog d'être une nouvelle fois "muselé" par ce(ux) qu'il appelle "le microcosme messin" et l'empêche(nt) une nouvelle fois de diffuser son ouvrage.C'est justement l'éditeur de ce dernier, Sébastien Wagner, responsable de la jeune mais très active maison messine "Editions des Paraiges" qui avoue son incompréhension, face à la place laissée à ses auteurs et à certains éditeurs. Pour lui, "il y a un problème d'équité sur ce salon".
La défense des organisateurs est prise par Antoine Fonté, tout-puissant adjoint socialiste à la culture de la ville de Metz qui ne mâche pas ses mots : "ceux qui sont là y ont toute leur place, c'est aussi une question de qualité".
Le match est lancé. Question : se poursuivra t-il en 2014 ? Au lendemain des prochaines élections municipales.