Selon Le Parisien du mardi 16 avril, le laboratoire bordelais auquel ont été confiées les cordelettes qui entravaient le corps de Grégory retrouvé dans la Vologne le 16 octobre 1984 y aurait identifié dix profils ADN. Qu'il va falloir comparer avec les protagonistes du dossier.
Manipulées depuis vingt-neuf ans, étudiées à plusieurs reprise et jusqu'à présent en vain, les cordelettes vont peut-être enfin permettre d'identifier celui ou celle qui a ligoté le corps de Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé mort dans la Vologne, une rivière vosgienne, pieds et poings liés le 16 octobre 1984.
Ces analyses avaient été ordonnées par la Chambre de l'instruction de Dijon le 26 septembre 2012, à la demande des parents de Grégory et confiées au laboratoire d’hématologie médico-légale du Professeur Christian Doutremepuich à Bordeaux spécialisé dans l'iidentification par empreintes génétiques.
C'est ce qu'indique Le Parisien dans son édition du mardi 16 avril 2013. Une information que n'a pas encore confirmé la Justice.
Interrogé par nos confrères, Me Thierry Moser, l'avocat des époux Villemin attend les résultats des comparaisons qui vont être menées désormais avec les profils ADN des protagonistes du dossier "avec impatience et espoir", 29 ans après les faits criminels.
Le problème principal désormais va être d'éliminer toutes les personnes qui ont pu toucher les cordelettes après la découverte du corps et elles sont nombreuses : magistrats, gendarmes, policiers, etc.