Cinq profils ADN pourraient correspondre dans l'affaire Grégory

Après les résultats des analyses ADN du 24 avril 2013, la chambre de l’instruction de Dijon devrait ordonner 25 à 30 prélèvements supplémentaires dont ceux réclamés l’an passé par les parents du petit Grégory.

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Mercredi 24 avril 2013, les résultats des analyses ADN, communiqués par le procureur général de Dijon, n’ont pas débouché sur la découverte d’une empreinte génétique identifiable. Il reste que la justice, qui a rouvert pour la seconde fois ce dossier en 2008, dispose désormais de cinq ADN prêts à "matcher".

Soit avec le fichier FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques), qui recense l’ADN de deux millions d’individus, soit avec la liste des 280 protagonistes du dossier dont l’empreinte génétique a été prélevée au fil des mois depuis 2008.

Deux de ces cinq profils ADN, qui pourraient "matcher", ont été découverts lors de la dernière salve d’expertises, rendue publique ce mercredi : le premier sur le pull que portait l’enfant retrouvé le 16 octobre 1984 dans la Vologne, le second sur l’enveloppe d’un courrier anonyme adressé au juge d’instruction Jean-Michel Lambert, le 8 novembre 1984.

Ces deux profils viennent s’ajouter aux trois dont disposait déjà la justice. Un découvert sur une lettre adressée le 27 avril 1983 aux parents de Jean-Marie et deux sur un autre courrier, reçu cette fois par Monique Villemin, la mère, en juillet 1985. L’un, sur le timbre, est féminin. L’autre, sur la pliure de la lettre, est masculin. Ce courrier est postérieur à la mort de Bernard Laroche (29 mars 1985).

La première décision de la cour d’appel de Dijon, attendue dans les prochains mois, sera d'élargir son champ, c’est-à-dire d'étendre cette base de données de 280 noms. Selon une source proche de l’enquête, la chambre de l’instruction, pourrait décider de réaliser 25 à 30 prélèvements supplémentaires.

En 2012, les parents du petit Grégory avaient demandé à la justice d’effectuer le prélèvement d’une vingtaine de personnes dont ils avaient livré les noms. La chambre de l’instruction, qui avait à l’époque refusé, devrait cette fois accéder à leur requête.

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