Sœur Sara, l’héritière de Sœur Emmanuelle, est en Lorraine jusqu'au 15 mai 2013. A la cathédrale de Nancy, le 12, elle assistera à la messe de 11h15 et témoignera l'après-midi à 15h, avant un concert de Gospel. Elle sera l'invitée du 12/13 sur France 3 Lorraine le 13 mai 2013.
L’héritière de Sœur Emmanuelle, Soeur Sara, est en Lorraine jusqu'au 15 mai 2013 pour témoigner de son combat contre la misère.
Soeur Sara et Sœur Emmanuelle ont formé un duo d’une exceptionnelle efficacité pour sortir les Chiffonniers du Caire de la pauvreté.
Aujourd’hui, il reste beaucoup à faire, même si la vie de ces parias de la société égyptienne a progressé grâce à l’action de la congrégation des Filles de Marie et de leurs supérieures : Soeur Emmanuelle jusqu’en 1993 et Soeur Sara depuis vingt ans.
La rencontre
En 1975, Soeur Emmanuelle apprend l’existence des Filles de Marie, ordre de l’Eglise Copte Orthodoxe, que Sara, issue d’une famille aisée de propriétaires terriens, a rejoint à l’âge de 25 ans. Soeur Emmanuelle persuade les membres de la congrégation de se rendre camp des Chiffonniers d’Ezbet El Nakhl, où elle vit depuis 1971.
Dans une cabane en tôle
Pendant cinq ans, Soeur Sara est restée seule avec Soeur Emmanuelle dans ce camp de 5000 personnes.
Elles ont habité une cabane en tôle et appris l’alphabet à une vingtaine d’enfants. Les conférences en Europe de Sœur Emmanuelle ont permis d’obtenir des fonds pour ouvrir une école, un dispensaire, un ouvroir, etc. Puis elle la suivra au Mokattam, la plus grande agglomération de "zaballines". Aussi, quand, en 1993, la religieuse de Notre-Dame de Sion doit rentrer en France, elle part rassurée.
En 2013, Soeur Sara habite toujours cet îlot de misère, mais elle a su améliorer le mode de vie des Chiffonniers. Selon elle,
Amélioration précairel'Etat a pris conscience de la situation. Le Mokattam, qui à lui seul compte la moitié des 50 000 Chiffonniers du Caire, est doté d’eau, d’électricité et d’une "zone éducative". 90 % des enfants vont à l’école.
Mais les progrès restent fragiles dans une Egypte en faillite, où la ressource principale, le tourisme, a chuté de 95 % dans la vallée du Nil depuis janvier 2011. Alors Soeur Sara parcourt le monde pour récolter des fonds et pour suivre l’oeuvre entreprise. Sœur Emmanuelle est venue à plusieurs reprises en Lorraine. Soeur Sara poursuit la tradition. Cette dernière est dans la région jusqu'à mercredi. Elle y rencontrera des élèves dans plusieurs établissements et des religieuses à Peltre (57).
Soeur Sara fait l'objet d'un reportage au 19/20 dimanche 12 mai et sera l'invitée du 12/13 lundi 13 mai 2013.