SLUC Nancy Basket : Jean-Luc Monschau quitte le club

Après 9 ans passés au SLUC , Jean-Luc Monschau a annoncé le 15 mai 2013 qu'il quittait le club de basket de Nancy. L'entraîneur des cougars décline ainsi l'offre de prolongation que lui avait faite le président Christian Fra à l'issue du dernier match de la saison. 

C'est par un communiqué de presse de deux pages que Jean-Luc Monschau a fait savoir ce mercredi 15 mai qu'il mettait fin à neuf années de collaboration avec le Sluc Nancy Basket. L'entraîneur des cougars dit avoir pris le temps de la réflexion et précise que "la décision a été difficile à prendre". 
"Je remercie en particulier Monsieur Christian Fra qui m’a fait part en 2004 de l’ambition qu’il avait pour le basket à Nancy et qui m’a proposé de conduire son projet sportif". Jean-Luc Monschau a finalement refusé l'offre de prolongation qui lui avait été faite par le président à l'issue du dernier match de la saison.
C'était le 30 avril 2013, les cougars sauvaient alors leur peau en Pro A avec une belle victoire (83-68) contre Le Mans, dans une salle du Palais des Sports de Gentilly pleine à craquer. Le coach évoque d'ailleurs dans son communiqué cette "dernière saison record ... en blessures des joueurs, mais qui s’est soldée en apothéose par une « finale pour le maintien » devant une salle comble et enthousiaste !"

J’ai fait ce que j’ai pu, que ceux qui le peuvent fassent mieux.

Jean-Luc Monschau remercie également "tous les joueurs qui ont porté avec honneur les couleurs du SLUC, qui se sont battus avec une vaillance et une fierté jamais démenties, ainsi que tous les membres des staffs médical, administratif et technique pour leur encadrement de grande qualité."
Le désormais ex-entraîneur du club ajoute qu'il restera "toujours attaché à Nancy" et aux amis qu'il y a rencontrés et "souhaite au basket nancéen de connaître une nouvelle période aussi riche en succès …" Et de préciser qu'il aspire "pour un temps à une parenthèse qui [lui] permette de vivre [sa] passion pour le basket différemment." C'est en latin que Jean-Luc Monschau achève son communiqué : "Et comme on disait déjà du temps des Romains : feci quod potui faciant meliora potentes (J’ai fait ce que j’ai pu, que ceux qui le peuvent fassent mieux).