Le contrat de site de 4 établissements en Alsace représente une avancée historique pour l’enseignement supérieur, une communauté et un territoire ouvert
sur le monde et ses besoins.
La demande de report du Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg,s'est exprimée hier, mercredi 22 mai, par 9 administrateurs lors
de la réunion commune des CA. 22 administrateurs n’ayant pas demandé ce report, Alain Beretz a convoqué le Conseil d’administration une nouvelle fois ce jeudi 23 mai à 11H00. Lors de cette séance, le contrat de l’établissement 2013-2017, comprenant dans sa première partie le contrat de site Alsace, commun à 4 établissements, a été adopté par 21 voix pour, 9 contre et 1 abstention. Comme il l’a été la veille par les conseils d’administration de l’Université de Haute-Alsace, de l’Institut national des sciences appliquées et de la Bibliothèque nationale universitaire.
Alain Beretz se réjouit de cette avancée historique pour l’enseignement supérieur en Alsace. Il exprime plusieurs motifs de satisfaction :
1/ ce contrat est le fruit d’un travail intense et franc : il traduit notre volonté commune de réunir nos forces et nos atouts respectifs.
Cela a nécessité que chacun mette sur la table ses interrogations. Nos échanges ont permis d’avancer ensemble et de lever les obstacles. Cela augure de la qualité de notre relation future, de notre capacité commune à partager une même vision et une même stratégie, et la confiance mutuelle qu’elle traduit.
2 / c’est une avancée pour favoriser la réussite des étudiants, c’est à dire leur offrir les moyens de valoriser leurs talents, de construire un parcours de formation conforme à leur projet, et leur permettre une insertion professionnelle réussie. C’est le socle de notre engagement,
Alain Beretz poursuit : "cela sera mon fil conducteur pour les années à venir. C’est pourquoi nous devons réussir à élaborer une offre de formation plus lisible pour les étudiants et leurs familles, une offre complémentaire entre nos établissements. De même, notre important potentiel de recherche ne peut que tirer profit de la définition d’une politique scientifique concertée. Elle renforcera globalement notre attractivité. Dans ce domaine aussi, les solidarités actives et quotidiennes sont nécessaires.
En nous associant, nous ne voulons pas de superstructure. Nous voulons au contraire plus de proximité, entre les enseignants, entre
les étudiants, entre les personnels, entre les entreprises, entre les collectivités. Nous voulons partir des attentes de la société, particulièrement aiguës en cette période de fortes mutations économiques et sociales.
Nous voulons compter dans l’espace européen, avec nos partenaires suisses et allemands pour être plus efficaces ensemble dans la compétition internationale".
Alain Beretz
Président de l’Unistra
Jeudi 23 mai 2013.
