L'homme, âgé de 37 ans, est soupçonné de 9 viols et tentatives commis entre 2008 et 2012.
Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Le suspect a été extradé du Luxembourg, où il purgeait une peine d'emprisonnement de un an ferme.
Traces ADN
Le suspect a été confondu par son ADN, suite à une première condamnation au Luxembourg pour une tentative de viol dans une forêt sur une joggeuse en mars 2012.
La victime avait pu relever le numéro minéralogique du véhicule de son agresseur, ce qui avait permis de l'appréhender deux mois plus tard en France.
Les enquêteurs du SRPJ ont pu alors effectuer divers recoupements, notamment grâces aux empreintes génétiques relevées lors de plusieurs affaires de viols non élucidés en Lorraine, qui ont désigné cet agresseur. Il leur restait à obtenir son extraditon du Luxembourg pour pouvoir l'entendre.
Les auditions permettent de le confondre
Au cours des auditions, l'homme a reconnu deux viols et une tentative en Meurthe-et-Moselle, dans l'agglormération de Nancy, et à la campagne.
Son modus operandi était à chaque fois le même : le violeur présumé, chauffeur routier, repérait ses victimes, les suivait à leur domicile, puis entrait chez elles, cagoulé et armé d'un couteau.
Il a ainsi expliqué à une de ses victimes âgées de 20 ans, son mode opératoire.
Selon une source proche de l'enquête, le suspect fait figure de "monsieur tout le monde", qui, lorsqu'il avait une pulsion, choisissait une victime au hasard.
L'homme est décrit comme un "sérial violeur".
Le mis en cause sera prochainement entendu pour six autres dossiers de viols dans le département de la Meuse, commis entre 2008 et 2010, affaire pour lesquelles il pourrait éventuellement être mis aussi en examen.
Selon son avocate, maître Isabelle Baumann, " Il ne s'est jamais montré violent, dans le sens où il n'a jamais frappé ses victimes. Il ne prenait pas de risques non plus : lorsque cela sentait le roussi, il partait. Il essayait principalement de faire peur".