Relégable depuis la 1re journée, l'équipe de Troyes a déjà réussi à retarder l'échéance jusqu'au bout mais ne dépend pas que d'elle dimanche pour se sauver: elle doit gagner à Valenciennes et compter sur une défaite de Sochaux à Bastia.

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"On connaît tous l'équation de ce dernier match mais on n'en maîtrise pas tous les paramètres", a relevé l'entraîneur Jean-Marc Furlan. "Il y a plus de chances que l'on soit en L2 dimanche soir, mais on a su repousser l'échéance. Les joueurs sont déterminés, convaincus et relax. Jouer notre maintien à Valenciennes, c'est un bonus que les joueurs se sont offert, contre toute attente. Si on m'avait dit ça il y a un mois et demi, je ne l'aurais sans doute pas cru, mais franchement mes joueurs m'ont surpris".

Il y a un mois, juste avant sa victoire 2-1 à Rennes le 24 avril, Troyes était dernier avec sept points de retard sur le premier non relégable. Mais l'Estac s'est relancée en Bretagne et reste sur trois victoires 1-0 en L1. "A un moment, on était les seuls à croire encore en nous", a assuré le meneur de jeu Benjamin Nivet. "On est allé chercher loin cette infime chance de maintien. Si on se maintient après avoir eu 13 points à la trêve, ce sera vraiment un miracle. On est déjà au taquet question motivation et concentration, on ne peut pas l'être plus".

"Une mission à remplir"

"On va jouer comme on l'a toujours fait, avec le sentiment d'avoir une mission à remplir", a avancé le gardien Yohann Thuram. 

"Même dans les moments difficiles, ils ont continué à jouer, ils ont gardé leurs principes et leur état d'esprit", a commenté, admiratif, l'entraîneur de Valenciennes, Daniel Sanchez. "S'ils en sont là à pouvoir se sauver, c'est sans doute pour ça. Ils n'ont jamais renié leurs principes et on peut leur tirer un coup de chapeau pour ça". Mais Valenciennes, même déjà sauvé, ne fera pas que de la figuration dimanche, devant son public et à l'occasion de la fête du centenaire du club nordiste.

 
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