Alors que le nouveau Walygator ouvrait samedi 1er juin 2013 ses portes au public, des arrêtés municipaux ont failli empêcher la majorité des manèges de fonctionner pour cause de défaut de sécurité. Rapidement levés, ils ont eu le temps de porter préjudice au parc.
Jacqueline Lejeune l’affirme : « on ne se laissera pas faire » et envisage de porter plainte. Alors que la nouvelle propriétaire de Walygator ouvrait au public son parc remis au goût du jour samedi 1er juin, un contretemps de dernière minute est venu tout bouleverser.
Vendredi 31 mai, les maires de Maizières-les-Metz et Hagondange, communes sur lesquelles est situé le parc, ont pris un arrêté interdisant l’utilisation de 29 attractions de Walygator. La cause ? De nombreuses attractions présentant des anomalies.
En réalité, tous les manèges avaient reçu un « avis favorable avec des observations » de la part de l’organisme chargé de les contrôler. Les maires, après des explications avec les propriétaires du parc, ont finalement retiré leurs arrêts.
Gérard Terrier, le maire de Maizières-les-Metz s’explique au Républicain Lorrain en disant qu’il « ne voulait prendre aucun risque ». Finalement, le parc a pu ouvrir et mettre en fonction l’ensemble de ses attractions le 1er juin. Jacqueline Lejeune parle d’un « excès de zèle » qui pourrait menacer les emplois de 500 personnes.
Résultats, un week-end d’ouverture très mitigé pour les nouveaux propriétaires : alors qu’ils attendaient 15 000 visiteurs, seuls 4 500 ont franchi les portes de Walygator. Avec seulement 600 entrées le dimanche, c’est la douche froide pour les gérants qui envisagent une action en justice pour obtenir réparation.