Chaque patient prenant le diurétique Furosémide Teva 40mg est invité à ramener immédiatement en pharmacie ses boites de médicaments pour vérification.
Agence nationale du médicamentAgence NAL'Agence nationale du médicament confirme lundi 10 juin 2013 son alerte sur une procédure de rappel concernant deux lots d'un diurétique du laboratoire Teva."A la suite d'un problème de conditionnement de boîtes de Furosémide Teva 40 mg, médicament diurétique, certains comprimés ont pu être remplacés par des comprimés d'un somnifère (Zopiclone également appelé Imovane)". Communiqué de l'ANSM.
Chaque patient prenant le diurétique Furosémide Teva 40mg est invité à ramener en pharmacie ses boîtes de médicaments pour vérification.
L'ANSM rappelle que les patients qui se sont vus délivrés du Furosémide TEVA des deux lotsY175 (date d'expiration : 08/2015) et Y176 (date d'expiration : 08/2015) ne doivent pas les utiliser. Ils doivent les ramener immédiatement à la pharmacie pour se voir délivrer une autre boite de Furosémide. S'ils ont un doute sur le lot concerné, ils peuvent ramener les boites de Furosémide TEVA. Les autres spécialités contenant du Furosémide dont le Lasilix ne sont pas concernées.
Ces lots ont été retirés de la vente vendredi soir. Ils avaient été mis en vente "début mars et début mai 2013", selon Philippe Vella, directeur des médicaments génériques à l'ANSM.
L'erreur de conditionnement du diurétique Furosémide, dont certains comprimés ont été remplacés par un somnifère, concerne "quelques dizaines de boîtes", a déclaré dimanche 9 juin 2013 à l'AFP le laboratoire Teva.
Les faits
Les enquêteurs de l'Agence nationale du médicament (ANSM) étaient attendus lundi 10 juin 2013 sur le site de Sens (Yonne) du laboratoire israélien spécialisé dans les médicaments génériques Teva pour "trouver l'origine" de l'erreur de conditionnement.Une enquête a été ouverte samedi 8 juin 2013 à Marseille après le décès d'un homme de 91 ans, chez qui a été retrouvée une boîte provenant d'un des lots mal conditionnés et pouvant contenir un somnifère. Selon l'Agence du médicament (ANSM), "le patient prenait des comprimés issus d'une boîte en provenance d'un des lots concernés par le rappel".