Vendredi s'est tenue l'audience consacrée aux victimes de la vague d'agressions perpétrées à Nancy de décembre 2009 à janvier 2010. Des agressions d'une rare violence, menées pour vol de liquidités et de téléphones portables.
L'une d'entre elle a conduit à la mort de Grégory L'Homme.
En tout, une quinzaine d'agressions qui visent des noctambules souvent éméchés sortant d'établissements de nuit.
Avec un point commun : leur violence extrême.
Les victimes sont attendues comme dans un véritable guet-apens, sont maîtrisées, jetées au sol, et violemment frappées à coups de pieds sur tout le corps, et principalement au visage.
Des victImes marquées dans leur chair, certaines se réveilleront à l'hôpital, mais également dans leur mémoire, comme Alexandre et Kerwan, marqués à jamais par la barbarie perpétrée contre eux.
Face à des accusés qui s'empêtrent dans leurs dénégations, la Cour tente de démêler le vrai du faux, tandis que les avocats des parties civiles poussent les auteurs présumés dans leurs derniers retranchements.
Lundi, ce sera l'occasion pour le collège d'experts de venir présenter leurs conclusions.