C'est l'accord de compétitivité du groupe Renault qui est au coeur de la protestation. Les salariés du groupe automobile vont passer de 32 à 35 heures de travail hebdomadaires. Ceux de la SOVAB à Batilly travailleront 12 minutes de plus chaque jour sans augmentation de salaire.
Une grève touche depuis ce 1er juillet le site SOVAB de Batilly en Meurthe-et-Moselle. La production des véhicules utilitaires risque d'être perturbée par des débrayages. L'intersyndicale espère une forte mobilisation pour protester contre l'application de l'accord de compétitivité-emploi signé par la direction du groupe Renault et trois syndicat le 13 mars dernier. Cet accord prévoit le passage de 32 à 35 heures de travail par semaine pour l'ensemble des salariés du groupe automobile, ce qui implique, pour le personnel de Batilly, de travailler 12 minutes de plus par jour sans augmentation de salaire. En échange de cet accord, qui entraînera tout de même 7500 suppressions emplois d'ici 2016, Renault s'est engagé à ne fermer aucun site français.
La SOVAB de Batilly, implantée en Meurthe-et-Moselle depuis 1979 a fabriqué en plus de 33 ans quelques 2 millions d'utilitaire Renault.