Depuis le 26 juin 2013, de nombreuses casernes en France sont touchées par une de grève des sapeurs-pompiers. Les revendications concernent le temps de travail. En Lorraine, la mobilisation est plutôt discrète. Le mouvement est d'avantage symbolique puisque toutes les interventions sont assurées.
L'appel à la grève a été lancé le 26 juin 2013 par la fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels (FA-SPP). Plusieurs casernes sont touchées par ce mouvement de protestation. En Meurthe-et-Moselle, les sites de Tomblaine et de Vandoeuvre-lès-Nancy sont concernés. Cette grève se veut pourtant discrète et pour cause : toutes les interventions sont assurées. Seules quelques banderoles à l'extérieur des casernes peuvent attirer l'attention. En Moselle, chaque jour, ils sont une vingtaine de sapeurs-pompiers à se déclarer grévistes, mais ils sont du même coup, réquisitionnés d'office. Les casernes de Meuse ne sont pas impactées.
Du côté des revendications, les pompiers réclament l'application d'une directive européenne qui impose de prendre en compte toutes les heures passées sur le lieu de travail. Actuellement, selon la FA-SPP, un pompier qui assure une garde de 24 heures n'est payé que 16 heures, sur la base du décret 1382 relatif au temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels. Cette grogne, sans aucune conséquence pour les citoyens pourrait se poursuivre jusqu'au 3 juillet.
les pompiers et la grève
- Les pompiers professionnels disposent du droit de grève (excepté ceux de Paris et de Marseille car ce sont des militaires).
- La grève est un droit fondamental rappelé notamment, dans d'autres circonstances, par un arrêt du Conseil d'Etat du 9 décembre 2003.
- Pour assurer la continuité du service public et répondre aux besoins de la population, le préfet peut être appelé à réquisitionner le personnel gréviste nécessaire.