L’Observatoire International des Prisons (OIP) a lancé une procédure en justice jeudi 17 juillet 2013 envers la prison de Nancy-Maxéville. Les prisonniers seraient systématiquement fouillés après leur passage au parloir, ce qui est strictement interdit par la loi.
Deuxième saisie de la justice pour l’Observatoire International des Prisons (OIP) contre l’établissement de Nancy-Maxéville. En octobre 2012, l’organisme reprochait déjà la fouille systématique des prisonniers. Il avait obtenu gain de cause.
L'histoire se répète jeudi 17 juillet 2013 : des fouilles à nu seraient pratiquées automatiquement sur les détenus sortant du parloir, or cette pratique est condamnée par la loi. Seul un comportement suspect doit la justifier. Fadila Doukhi, déléguée FO à Nancy-Maxéville, explique au Républicain Lorrain :
« Si on continue de fouiller, c’est pour garantir la sécurité. Depuis juin 2012, environ 170 détenus sur les 800 de la prison sont passés devant la commission de discipline pour avoir introduit des objets illicites »
Eric Gemmerlé, secrétaire général de l’Union Régionale de l’UFAP du Grand Est et surveillant de prison, nous avait déjà confié être également pour la fouille systématique afin d'assurer une sécurité parfaite dans les établissements pénitenciers.