Un incendie dans l’usine Depalor de Phalsbourg (57) s’est déclaré dans la nuit du lundi 22 juillet vers 2h du matin. Les flammes ont détruit les lieux. Pas de blessés à déplorer. De nombreux Alsaciens travaillent dans cette usine et l'incertitude règne maintenant sur l'avenir de l'usine.
Selon l'AFP, l'origine du sinistre, qui n'a pas fait de blessé, reste encore indéterminée, mais selon les ouvriers qui travaillaient sur place au moment du départ de feu, l'incendie serait "purement accidentel", a rapporté une source proche de l'enquête. L'incendie s'est déclenché peu après minuit sur la chaîne de production et "s'est propagé à une vitesse incroyable", des "matériaux hautement inflammables" se trouvant à proximité, selon le maire de Phalsbourg Dany Kocher, qui a également mis en cause la "chaleur caniculaire"."Il faudrait deux ans minimum pour tout reconstruire", avec un coût de "60 millions d'euros" rien que pour l'outil de production, a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP. "C'est l'inconnue totale sur l'avenir du site", car étant donné "la conjoncture morose" dans la filière bois, le propriétaire de Depalor, le groupe suisso-autrichien Krono, pourrait réfléchir à deux fois avant de réinvestir dans l'usine, s'est-il inquiété. Une réunion est prévue jeudi entre la direction de l'entreprise et la préfecture de Moselle pour faire un premier point sur l'accompagnement des salariés au chômage technique.
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