Nos lendemains avaient un goût de miel...

Attention ! Les photos de ce 84ème Corso fleuri de Sélestat sont à regarder en écoutant Dalida chanter Le temps des fleurs... Immersion dans les univers du cirque, de la peinture, du cinéma, du théâtre, de la bande dessinée ou de la haute couture, les arts étaient à l'honneur hier soir.

Mode d'emploi : 


Etape n°1 : recréer l'ambiance 

Etape n°2 : plonger ses yeux dans les fleurs


Etape n°3 : entrer dans les coulisses

 

"Corso" : kezaco ?
Ce nom d'origine italienne signifie, en italien, « rue », parfois « promenade publique ». Le corso, comme en témoigne sa définition étymologique, est à l'origine une occasion de célébrer ensemble, en extérieur, un événement important. Celui-ci, coïncide bien souvent avec l'arrivée du printemps, tout comme celle de la période des carnavals, qui reste attachée à la fin de l'hiver, autour du Mardi gras. Depuis plus de cent ans, pour certains corsos, plusieurs générations se sont transmis ce savoir-faire, cette envie de créer chaque année quelque chose de nouveau.

À la fin du xixe siècle, les corsos étaient composés surtout de charrettes ou tous autres véhicules décorés de branchages et de quelques fleurs. Les participants étaient bien souvent grimés comme pour le Mardi gras, ou comme l'on disait plutôt, « mâchurés ». Habillés de façon fantaisiste, ils avaient pour objectif de faire sensation, se moquer des gens de façon humoristique, attirer l'œil du spectateur, lui donner envie de participer à la liesse populaire, au son de musiques locales.

Ces chars étaient à l'origine tirés par des chevaux, parfois des bœufs, dont la tradition des fêtes de bouviers est encore très présente dans la Drôme. À cette époque, ces défilés de chars étaient appelés cavalcades, car en général tirés par des chevaux. On retrouve cette appellation, par exemple, au Carnaval de Paris, où les grands cortèges de 1896 et 1897 de la « Fête » ou « Promenade du Bœuf Gras », furent baptisés « Cavalcade du Bœuf Gras ».

C'est vers le milieu du xxe siècle qu'apparaît le mot « corso ». Après la guerre de 1914-1918, quelques voitures, parfois petits camions, sont décorés et se mêlent aux chars traditionnels. Après la Seconde Guerre mondiale, c'est l'apparition des premiers tracteurs. Les moyens de locomotion changent peu à peu, mais la tradition de fabrication des chars reste la même ou presque : sujets créés et fleuris par des associations, des quartiers ou des villages.

Source : wikipédia
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