Le prix des fruits et légumes est à la hausse cet été. Une exception depuis 10 jours : le melon. La cause ? Un fleurissement tardif et qui se retrouve concentré dans le temps.
Ainsi, au lieu d'avoir une production échelonnée sur deux petits mois environ dans la Marne, elle se trouve réduite à trois-quatre semaines.
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Retard aussi au niveau national
Les melons français atteignent seulement maintenant leur pic de production, en retard de 15 jours à un mois par rapport à d'habitude en raison de la météo capricieuse du printemps, ont indiqué jeudi les professionnels de la filière.
Difficilement disponibles pendant tout le mois de juillet, les melons français sont arrivés avec quelques semaines de retard sur les étals et le cœur de la saison est désormais atteint.
Ce rythme devrait se maintenir jusqu'à début septembre avant de décliner progressivement à partir de mi-septembre. Les producteurs espèrent que les consommateurs seront au rendez-vous, car si le froid arrivait, la demande en melon baisserait certainement.
D'autant que pour eux, le bilan de l'année s'annonce difficile. "Normalement, la production est échelonnée dans l'été. Là, le plus gros de la production arrive en même temps, ce qui risque de faire chuter les prix", craint Bernard Chiron, vice-président de l'interprofession.