La direction de Sony Alsace de Ribeauvillé a annoncé la semaine dernière un nouveau Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Celui-ci pourrait entraîner la suppression de 154 postes sur les 516 du site.
Dans le cadre du projet de cession de Sony Ribeauvillé au groupe français Cordon, les syndicats ont appris il y a quelques jours en Comité d'entreprise que l'entreprise était en sureffectif à hauteur de 154 postes. Une annonce qu'il redoutait, et c'est donc la suppression de 154 postes qui pourrait bientôt être confirmée.
Le nouvel actionnaire breton Cordon electronics devrait reprendre 100% du capital courant 2014.
Sony Alsace TEC France doit entamer mercredi la négociation d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) portant sur 154 suppressions de postes sur un effectif de 516 salariés à Ribeauvillé, a indiqué l'intersyndicale FO-CGT-CFTC-CFE-CGC du site. Cette négociation doit s'achever dans les trois mois, entre la fin de cette année et les premiers jours de 2014, a-t-on précisé de même source. L'intersyndicale espère obtenir une révision à la baisse des réductions d'effectifs, selon un porte-parole.
Les suppressions toucheront les fonctions "support" comme la comptabilité ou les ressources humaines. "Cela ne laisserait que 80 personnes dans ces emplois indirects sur un effectif total de 362 salariés, ce qui nous inquiète pour la pérennité du site", a commenté ce porte-parole.
Sony procède en deux étapes à la cession de l'usine alsacienne, sa dernière en France: la constitution depuis le 1er septembre dernier d'une société commune Sony Alsace Tec France avec le repreneur Cordon Electronics qui en détient 49%, puis courant 2014 la vente de 51% de ses parts. Le groupe japonais s'engage toutefois à fournir au site des volumes d'activités pendant au moins quatre ans.