Six salariés du Crazy Horse, le célèbre cabaret parisien, ont été licenciés dans le cadre d'une procédure disciplinaire pour des vols de bouteilles de champagne dans les stocks, une combine qui durait depuis plusieurs années, a indiqué ce lundi la direction du Crazy Horse.
Une plainte contre X avait été déposée en juillet à la suite de la découverte par hasard de la revente d'une partie de ces bouteilles volées estampillées "Crazy Horse" sur un site internet de ventes entre particuliers.
Une enquête interne a permis rapidement d'identifier ce gang de voleurs de champagne parmi le personnel du cabaret: trois maîtres d'hôtel et chefs de rang, ainsi que 3 employés de salle. Plusieurs étaient salariés depuis plus de trente ans.
Selon la direction du Crazy Horse, les six salariés ont reconnu les faits. Les bouteilles de champagne étaient subtilisées dans la salle et dans les caves de l'établissement. Le nombre total de bouteilles de champagne dérobées n'a pas été établi avec précision, mais pourrait concerner plusieurs centaines
de flacons sur plusieurs années. Trois des salariés étaient syndicalistes. Ils ont été licenciés avec l'accord de l'Inspection du Travail. La bouteille de champagne est facturée environ 250 euros en salle.
"Une entreprise comme le Crazy Horse propose du rêve et du divertissement. Elle n'en est pas moins une société comme les autres. Un dysfonctionnement a été constaté. Les mesures ont été prises. Aucun client n'a été victime de ces vols", a assuré le propriétaire du Crazy Horse, Philippe Lhomme.