Jean-Pierre Masseret qui s'est fait élire à la tête de la Région sur ce dossier en 2004 l'a glissé en catimini ce vendredi 18 octobre 2013 : la gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières ne devrait pas ouvrir au public avant 2018 au moins. Le financement avec l'Etat n'est toujours pas trouvé.
C'est le serpent de mer de la politique Lorraine depuis son acte fondateur en décembre 2000 : la gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières qui doit à terme remplacer l'actuelle gare Lorraine-TGV de Louvigny ne sera accessible au public au mieux qu'en 2018. c'est à dire si les premiers coups de pioche sont donnés en 2014. Ce qui n'est même pas certain.C'est ce qu'a confié à notre journaliste Jean-Pierre Masseret en marge du débat sur le Pacte Lorraine, vendredi 18 octobre 2013.
La raison est à chercher dans le plan de financement qui n'est toujours pas bouclé, le tour de table regroupant notamment l'Etat et la Région Lorraine ne permettant pas actuellement de lancer les travaux. Les chiffres de la construction ont du être revus à la hausse avec l'évolution de la situation économique et du coût des matériaux.
Un projet de gare de plus en plus montré du doigt
Cette gare qui devait ouvrir en 2008 et sur la promesse de réalisation de laquelle Jean-Pierre Masseret s'était fait élire au conseil régional en 2004 face à Gérard Longuet n'est donc pas prête de voir le jour. Le bruit courrait depuis 2010 que l'affaire était particulièrement mal engagée et le conseil économique et social avait même semblé un temps abandonner le projet. La Cour des Comptes l'avait même quasi condamnée en début d'année.Ce qui est certain c'est que si Vandières doit voir le jour, ce ne sera pas tout de suite et c'est tout bénéfice pour la gare actuelle implantée à Louvigny et dont la fréquentation est particulièrement élevée. Bien plus que les prévisions ne l'envisageait pour une gare un peu isolée...
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