En déplacement à Metz dans le cadre du Pacte Lorraine, lundi 21 octobre 2013, le ministre de l'Economie a confirmé l'arrivée de 215 fonctionnaires qui viendront s'ajouter au 185 déjà présents pour compenser les restructurations militaires. Le précédent gouvernement en avait promis 625...
Dans le cadre des compensations aux restructurations militaires décidées sous la présidence de Nicolas Sarkozy et qui ont lourdement impactées la Lorraine en général et Metz en particulier, le précédent gouvernement avait annoncé le transfert de 625 agents de l'INSEE dans la capitale Lorraine.
185 salariés de l'INSEE sont déjà présents à Metz et malgré un rapport parlementaire qui dénonçait ce transfert total en octobre 2011, il aurait bien lieu d'ici 2016, date à laquelle 400 fonctionnaires seront installés à Metz.
400 et pas un de plus à priori, puisque c'est le chiffre de 400 personnes qui a été annoncé dans le 1213 Lorraine (voir la vidéo ci-dessous) par Pierre Moscovici, lundi 21 octobre 2013, à l'occasion d'un déplacement à Metz sous le signe du Pacte Lorraine.
Rappelant que l'engagement de transférer des emplois de l'Insee avait été pris sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour compenser la perte d'activités militaires, il a égratigné l'ancien exécutif en expliquant avoir trouvé "un dossier qui n'était pas tout à fait à la page".
"Rien n'était vraiment prévu" mais "cette fois la décision est prise", a-t-il martelé.
En octobre 2009, Nicolas Sarkozy avait pris divers engagements pour compenser le départ des militaires (dissolution de deux régiments et d'une base aérienne), en particulier l'implantation de 1.500 nouveaux emplois publics à Metz, dont à l'origine 625 de l'Insee.
Le transfert de postes de l'Insee est depuis le départ un dossier épineux sur le plan social et logistique. Les syndicats de l'Insee ont beaucoup bataillé contre le projet, tandis que des interrogations ont été soulevées concernant les locaux devant accueillir cette nouvelle implantation.
M. Moscovici a admis avoir "trouvé une situation tendue" à son arrivée au ministère, et dit avoir "voulu prendre le temps" pour organiser le transfert de postes, quitte à réduire la voilure par rapport au projet initial.
"400 c'est très bien. Plus, cela aurait posé des difficultés de fonctionnement et nous n'aurions pas forcément trouvé les bonnes personnes au bon moment". Pierre Moscovici.
Le ministre a reconnu des "résistances" parmi le personnel face au déménagement de Paris à Metz, qui ne s'est fait et ne se fera que sur la base du volontariat.
Il a par ailleurs indiqué que le centre de statistique de Metz, hébergé de manière provisoire sur le Technopôle, allait déménager une première fois pour un édifice "intercalaire", avant d'intégrer "au premier semetre 2017" ses locaux définitifs dans l'ancienne gare de Metz, rachetée par l'Etat.
Concernant le total de 1.500 emplois publics promis à Metz, M. Moscovici a affirmé que le chiffre serait atteint "et même dépassé".