Le procès du médecin alsacien, accusé d'avoir maquillé le meurtre de son épouse en suicide, reprend à Nancy le 28 octobre 2013. Les réquisitions et les plaidoiries sont attendues pour le 30, puis le verdict le 31.
Au sous-sol du domicile familial d’Ingwiller, le 8 novembre 1999, l'épouse de Jean-Louis Muller, Brigitte, 42 ans, s’est-elle suicidée d’un coup de 357 ?
Décrit comme colérique et sanguin, son mari l’a-t-il tuée, se livrant ensuite à une macabre mise en scène ?
La question subsiste à l’aube des quatre derniers jours du procès du docteur, condamné à deux reprises à 20 ans, en 2008 et 2010, avant que la Cour de cassation n’annule le verdict.
Semaine décisive
Cette semaine sera marquée par les témoignages des parties civiles (28 octobre), les expertises psychologique et psychiatrique de l’accusé (29 octobre), mais aussi par les interrogatoires de témoins : les deux juges qui se sont succédés à l’instruction et l’avocate générale Madeleine Simoncello, qui, à l’époque des faits, dirigeait le parquet de Saverne. C’est elle qui occupait le siège du ministère public lors du second procès du docteur Muller, à Colmar, en juin 2010. Elle a été citée à comparaître par Me Dupond-Moretti. L’avocat a déclaré avoir quelques questions à lui poser.Plus d'informations dans vos éditions régionales