De plus en plus, dans bon nombre d'établissements, les antiques tableaux noirs, ou les tableaux blancs ont laissé leur place à des équipements numériques. Nom de code : les TBI. Si nous sommes nombreux à en avoir entendu parler, combien sommes nous à les avoir vu fonctionner ?
Découverte...
Nous sommes à l'école Saint Vincent, dans le quartier des 3 maisons à Nancy.
Lors de cette rentrée, deux TBI ont fait leur apparition dans deux salles de classe.
Dans l'une d'entre elles (photo), le TBI est complémentaire de l'ancien matériel. Selon les jours, et les types de cours, l'enseignante va choisir de travailler à l'ancienne...ou d'une manière futuriste.
Dans l'autre salle de classe équipée, l'enseignant a fait le choix de basculer directement au tout numérique. Le tableau a remplacé les deux précédents qui se trouvaient sur le pan de mur.
Au delà de l'aspect "architectural" dans l'aménagement de la salle de classe, l'essentiel est ailleurs.
Le matériel révolutionne la façon de travailler" confirment les deux enseignants.
Découvrez dans notre reportage 3 utilisations possibles du TBI :
- lors d'un cours de français
- lors d'une leçon de géographie
- et, encore plus bluffant, lors d'un exercice de géométrie
On le voit dans ce reportage, au delà de l'aspect fonctionnel du tableau, il est à lui seul une attraction qui motive les enfants, et les stimule davantage pour participer en classe.
Certes, il s'agit d'un investissement...supérieur à 6000 euros dans cet exemple de l'école Saint Vincent.
Or, il se trouve qu'il s'agit d'un établissement privé, et les modes de financement ne sont donc pas les mêmes pour réussir à bâtir le projet.
Comment ces tableaux peuvent ils être financés ?
Si la méthode n'est pas forcément très connue, elle est pourtant très efficace.
Une seule association de parents d'élèves propose ses services dans l'enseignement privé : l'APEL (association de parents d'élèves de l'enseignement libre). Elle fédère donc un nombre très importants de parents : elle est d'ailleurs la première association de parents d'élèves de France en terme d'adhérents.
Comme toute association, elle collecte chaque année une cotisation :de moins de 20 euros par famille.
Et au delà de ses frais de fonctionnement, elle propose à ses adhérents un budget important pour subventionner des projets comme celui ci.
C'est ainsi que, dans le cadre d'une campagne dite "solidarité numérique", l'APEL a financé de nombreuses acquisitions...dont celle de l'école Saint Vincent : 90% du coût total ont ainsi été pris en charge.
Pour l'école, à quelques semaines du mois de décembre, c'est un peu comme si le père Noël avait débarqué...
Principaux bénéficiaires, les enfants... Pour eux, les mathématiques sont désormais plus agréables à suivre...
En Français aussi, les cours sont plus agréables à suivre... Les exercices deviennent beaucoup plus ludiques qu'auparavant...
Il en est de même avec des matières comme la géographie !
Le tableau devient un véritable ordinateur...avec un écrant géant...
Bien évidemment, ces outils nécessitent une pédagogie appropriée !
L'enseignant doit ainsi reprendre tous ses cours et toutes ses approches...sans oublier la nouvelle dimension que permet le tableau numérique : l'utilisation de toutes les informations disponibles sur Internet !!!