Matricule sur les uniformes : gendarmes et policiers se sentent fliqués

Depuis le 1er janvier 2014, lesgendarmes et policiers ont tous un matricule sur leur uniforme. Une mesure qui "vise à renforcer le lien entre les forces de l'ordre et la population" selon le ministère de l'Intérieur. Mais elle ne déchaîne pas l'enthousiasme chez les intéressés... A mots couverts.

Les forces de l'ordre ont l'impression d'être fliquées !

Depuis le port obligatoire du matricule pour les policiers et les gendarmes sur leurs uniformes mis en oeuvre depuis le 1er janvier 2014, il font bonne figure pour les photographes et cameramen. Mais à mots couverts, les hommes et femmes de la sécurité publique expliquent qu'ils se sentent montrés du doigt et que l'argument présenté par le ministère de "lutter contre les controles abusifs et de renforcer le lien entre les forces de l'ordre et la population" risque surtout de développer par un certain public une culture de mise en cause du déroulement des actions policières sur le terrain.

Sur le terrain justement, René Elkaim et Frederic Madiaï ont accompagné une patrouille de la police nationale sur la voie publique pour observer les réactions :


Cette mesure est désormais inscrite dans le code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale :

Article R. 434-15 - Port de la tenue :
Le policier ou le gendarme exerce ses fonctions en uniforme. Il peut être dérogé à ce principe selon les règles propres à chaque force. Sauf exception justifiée par le service auquel il appartient ou la nature des missions qui lui sont confiées, il se conforme aux prescriptions relatives à son identification individuelle.

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