Le procès de Patrick Renaux s'est ouvert le 19 février 2014 devant la cour d'assises des Vosges. Le retraité est accusé d'avoir tué son épouse le 6 octobre 2011. Il est poursuivi pour assassinat. La défense va tenter de démontrer pourtant qu'il n'y avait pas eu préméditation.
Dans le box de la cour d'assises de Vosges à Epinal ce 19 février 2014, Patrick Renaux, 64 ans aujourd'hui. L'homme est accusé d'avoir tué sa femme, Patricia, le 6 octobre 2011 à leur domicile de Nomexy (Vosges). Il l'aurait étranglée avant de tenter de se suicider. Le retraité est poursuivi pour assassinat.
"Oui je l'ai tuée, mais il n'y avait pas de préméditation ce matin là".
La partie civile en est pourtant convaincue. Pour Maître Stéphane Guiranna, cette préméditation ne fait aucun doute : "A partir du moment où vous avez un homme qui dit "j'ai voulu tué ma femme", même si c'est longtemps avant, la préméditation est établie."
Dès ce matin, la défense a tenté pourtant de démontrer que l'accusé n'avait pas l'intention de tuer son épouse, qu'il n'en avait pas fait le projet.
Elle voulait le quitter, la jalousie l'a poussé à commettre l'irréparable.
Un crime passionnel
"Il a eu mouvement irrépressible. Il a, comme on pourrait dire, pété un câble. Il n'a pas su se contenir. Il a eu une bouffée délirante…Je ne sais pas ce que diront les psychiatres à la barre, mais il n'a pas pu se contenir" expose Maître François Lefort, avocat de Patrick Renaux.L'enjeu pour l'accusé pendant ces trois jours de procès : ne pas être condamné pour assassinat, mais pour meurtre. Éviter la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi, 21 février 2014.