Carnaval de Bâle : les cliques s’entraînent

Cinq semaines avant le carnaval de Bâle, les cliques sont autorisées à s’entraîner à défiler dans les rues et les parcs du canton de Bâle – Ville.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La clique des « Opti mischde » s’était donnée rendez-vous à l’arrêt du tramway devant l’Erlenpark de Riehen.  Ce grand parc se prête bien à l’entraînement au défilé : les chemins sont nombreux, plus ou moins larges, et on peut y marcher des heures… Les 180 « Opti mischde » sont là, avec leurs tambours et leurs fifres, ils s’alignent, et au cri de leur meneur… « Iischtoo ! », En rang, le cortège s’ébranle.

Ils marchent au pas et en musique, et l’entraînement est nécessaire. « Nous ne jouons presque jamais tous ensemble, et lors des répétitions, les tambours ne jouent pas en marchant », explique  Thomas Strähl, l’un des meneurs de la clique. « C’est pour nous un événement, parce que c’est l’occasion de se rencontrer, de discuter aussi, de se réjouir ensemble de l’arrivée du Morgenstreich », ajoute Felix Von Rhor, l’un des « anciens » de la clique.

Trois heures de marche en musique

Pendant ce temps, dans le parc, les « Opti Mischde » ne sont plus seuls : ils croisent d’autres cliques traditionnelles, des « Guggemusik » qui se jouent des sonorités mélodieuses, des promeneurs, joggeurs et cyclistes venus passer un moment dans l’Erlenpark. On se cède la place, on se pousse sur les chemins mais toujours on se respecte…
Et les « Opti mischde » marchent, ils tiennent bon, il s’agit de s’entraîner pour ne pas trébucher sur les tambours, et pour tester ce qui a été répété toute l’année : jouer en défilant, ensemble, sans partitions, pendant trois heures ! Flavian et Manuela font partie de la jeune garde, des enfants qui aiment le carnaval bâlois et qui vont, cette année, participer pour la première fois au Morgenstreich avec leur instrument : « Il faut vraiment faire attention de ne pas tomber en marchant, avec le tambour c’est difficile », raconte Flavian.

Un demi-marathon immuable

« Moi, je crains qu’en plus, avec le masque que je porterai lundi, ce sera encore plus compliqué ! ». Manuela, elle, est plus sereine : « Je vais simplement suivre les autres, me repérer dans ma rangée et cela devrait aller comme ça. ». Trois jours de carnaval, c’est presque un demi-marathon, avec une avant-garde qui ouvre la voie à la clique, la mène, défini le rythme de marche et choisi le chemin. Un rituel immuable depuis des siècles : « Ce qui est exceptionnel, dans le Morgenstreich, c’est que justement, il ne change jamais », explique Felix Von Rohr. «  Moi, je n’ai loupé qu’un seul Morgenstreich, et j’ai une bonne excuse, c’était pendant mon service militaire ! », ajoute t’il !

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information