Depuis 8 semaines, les salariés de Bosal-Le-Rapide occupent le site de Beine-Nauroy. Ils veulent obtenir une rencontre avec la direction néerlandaise du groupe pour négocier des primes de licenciement "décentes".
Après la liquidation judiciaire de leur entreprise en février dernier, les ouvriers de Bosal-Le-Rapide restent mobilisés. Sur le site de cette usine de sous-traitance automobile, il reste encore 200 000 euros de machines et de matière première.
Malgré l'intervention de représentants de l'Etat, les salariés et leurs syndicats, CGT et CFDT, n'ont pas pu rencontrer la direction Néerlandaise.
Jeudi, ils seront au rond-point Prunay pour distribuer des tracts au public.
Vendredi, ils allumeront un grand brasier sur le site de l'usine.