Fin avril 2014, les anciens employés d'UPM de Docelles se sont regroupés en association. La bataille prend une tournure européenne.
Mobilisés, malgré la fermeture de la plus ancienne usine papetière de France, les ex-employés entendent faire plier le papetier finlandais sur le prix de vente de l'usine.
Une prochaine échéance au Conseil des Prud'hommes d'Epinal aura lieu le 19 mai prochain.
Pour mener la bataille jusqu'au bout, ils ont crée une association baptisée "Sauvez la papeterie de Docelles". Celle-ci doit permettre de recueillir des fonds pour financer de futurs déplacements en Allemagne et en Finlande, au siège du groupe.
D'après les représentants des actionnaires de la SCOP, ces déplacements ont pour objectifs de faire connaître le comportement du groupe vis à vis de Docelles, dans les autres usines européennes et de faire baisser le prix de vente de l'usine fixé à 10 millions d'euros.
Sur la base d'entrave à la concurrence et non respect des engagements, l'Organisation de Coopération et de Développement Économique, l'OCDE, sera saisie dans les prochains jours. Cette instance européenne pourrait faire de l'ombre aux intérêts financiers d'UPM.
Une délégation doit rencontrer le numéro 2 du groupe UPM à Munich, en Allemagne, dans quinze jours.