L'offre française de reprise du groupe sidérurgique Ascométal, portée par Franck Supplisson, un haut-fonctionnaire bien introduit dans l'industrie, prévoit 135 millions d'euros d'investissements sur 4 ans, la reprise de l'ensemble des emplois industriels et le renforcement du site d'Hagondange.
L'offre française de reprise du groupe sidérurgique Ascométal, portée par Franck Supplisson, un haut-fonctionnaire bien introduit dans l'industrie, prévoit 135 millions d'euros d'investissements sur 4 ans et la reprise de l'ensemble des emplois industriels, a annoncé lundi le groupe d'investisseurs candidats à la reprise.
Cette offre, qui regroupe des industriels et des investisseurs français "connaissant particulièrement bien" l'entreprise, "a mis en place un plan de reprise et de transformation, afin qu'Ascométal retrouve en quatre ans sa place de leader européen des aciers longs spéciaux, à destination de l'industrie automobile, de la mécanique, du roulement, des ressorts, et de l'exploration-production pétrolière et gazière".
L'usine d'Hagondange serait renforcée
L'offre, qui sera remise d'ici à ce vendredi 9 mai au tribunal de commerce de Nanterre, prévoit la reprise de l'ensemble des sites industriels de l'entreprise qui feront l'objet d'un programme d'investissement détaillé de 135 millions d'euros sur quatre ans."L'ensemble des actifs de l'entreprise, y compris les centrales hydroélectriques d'Allevard (Isère), ainsi que l'ensemble du volume d'activité de l'entreprise, sont maintenus et développés. Le centre de décision de l'entreprise sera rétabli en France (et) la direction générale de l'entreprise sera implantée à Hagondange (Moselle)" Communiqué du repreneur.
Par ailleurs, "l'ensemble des emplois industriels sont repris", précise-t-il. L'offre est présentée comme "solide financièrement" en s'appuyant une levée de "plus de 200 millions d'euros".
Enfin, l'offre prévoit que le conseil de surveillance soit présidé par Guy Dollé, ancien président d'Arcelor, tandis que l'actuel PDG Jacques Schaffnit serait maintenu. Le directoire serait lui présidé par Frank Supplisson.
Plombé par une dette de 360 millions d'euros, Ascométal avait été placé en redressement judiciaire le 7 mars, après l'échec des négociations engagées entre son actionnaire, le fonds américain Apollo, et ses créanciers, deux banques américaines.
Pour les syndicats, quatre offres d'envergure sont sur la table: celle du fonds américain Anchorage, soutenu par les créanciers, le projet français présenté de Frank Supplisson, celui du Brésilien Gerdau et enfin celui d'Apollo, défendu par l'ex-dirigeante d'Areva Anne Lauvergeon.
Les sites Ascometal en France :
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