Le crash d'un Mirage 2000 survenu lundi en Meurthe-et-Moselle, duquel le pilote a survécu en s'éjectant, est "selon toute vraisemblance dû à un incident technique" déclare le Sirpa Air, mercredi 14 mai 2014.
"Selon toute vraisemblance, il s'agit d'un incident technique, dont la nature n'est pas encore connue, et qui a contraint le pilote à s'éjecter. Le pilote, particulièrement expérimenté et qualifié est rentré à son domicile mardi après-midi, après une courte hospitalisation, et il se porte bien. Actuellement, des opérations de recouvrement de l'épave sont toujours en cours. La zone est sécurisée, l'enquête judiciaire se poursuit." Capitaine Pierre Couillot, SIRPA Air.
Deux jours après le crash d'un Mirage 2000-5F du lundi 12 mai 2014, dans une zone inhabitée entre Ozerailles et Les Barroches près de Briey (54), l'enquête se poursuit. Les enregistreurs de vol ont été retrouvés sur les lieux du crash et aucune victime n'a été déplorée.
Pas de série noire
Le pilote, à bord d'un Mirage 2000-5F, effectuait une mission d'entraînement en patrouille. "L'incident s'est produit au cours d'une phase de vol standard. Il ne s'agissait pas d'un passage de haute intensité", a souligné le capitaine Couillot.L'avion détruit dans le crash appartient à l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" de la base aérienne 116 "Lieutenant-colonel Papin" de Luxeuil. c'est le 3e Mirage perdu par cette entité militaire depuis 2012.
"Il ne s'agit pas d'une série noire: les causes sont complètement différentes, il n'y a pas de défaut de fabrication. Capitaine Pierre Couillot, SIRPA Air.
L'armée française compte plus de 300 appareils de ce type. Une quinzaine de Mirage se sont écrasés depuis le début des années 1990, principalement lors de missions d'entraînement.
La réaction du Chef du SIRPA - AIR, le colonel Jean-Pascal Breton (par téléphone), mardi 13 mai 2014 :