Le collectif des intermittents précaires et chômeurs de Lorraine (CICPL) restent mobilisés face à la réforme
Cet accord conclut en mars dernier modifie le statut des intermittents. Baisse de l'indemnisation des chômeurs, augmentation des cotisations, des changements qui inquiètent la profession.
Vers une convergence des mouvements sociaux ?
Les protestataires ont été ralliés par une poignée d'étudiants de l'IRTS, inquiets pour leur avenir. En fin de matinée, le collectif a enfin rencontré Frédéric Danel. Le nouveau directeur régional Lorraine du pôle emploi s'est engagé oralement à améliorer la gestion des dossiers des intermittents.L'occupation a pris fin en début d'après-midi. Les manifestants ont rejoint les cheminots en grève à la gare de Nancy.
La convergence des deux mouvements pourrait s'effectuer de manière ponctuelle a affirmé, Fabrice Facciponte, un des portes paroles du CICPL.
Le mouvement s'amplifie :
Depuis plusieurs semaines, ce mouvement national multiplie des actions de ce genre.En Lorraine, au début du mois, le collectif a investi la Dirrecte de Nancy. Il y a une semaine, les manifestants ont mis en place un barrage filtrant pour informer les visiteurs du Centre Pompidou de Metz sur les dangers de l'accord Unédic. Enfin, mercredi 18 juin, une vingtaine de manifestants ont envahi une société d'intérim afin de pousser le gouvernement à renoncer à cet accord.
Les soutiens politiques commencent à arriver :
La validation définitive de ce texte est prévue pour la fin du mois de juin. Ces derniers jours, le CICPL se félicite d'avoir reçu le soutien d'homme politique.L'ancien Premier ministre, Jean-marc Ayrault a demandé à François Rebsamen, ministre du Travail de ne pas agréer cet accord et d'entamer de nouvelles négociations. Des demandes similaires ont été rédigées par des politiques lorrains parmi lesquels, Bertrand Masson, conseiller régional délégué à la Culture, Jean-Pierre Moinaux, vice-président du conseil régional en charge de la Culture et Dominique Gros, l'actuel maire de Metz