Moselle (57) : Tribune du Président du CG 57 sur la réforme territoriale

Dans une lettre ouverte du 21 août 2014, le Président du Conseil Général de la Moselle, Patrick Weiten (UDI), exprime son point de vue sur la réforme territoriale.

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Le Président du Conseil Général de la Moselle commence cette

Lettre ouverte de Patrick Weiten (UDI)

par ce vieil adage Chinois : "Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt".

S'il fallait expliquer la réforme territoriale à ses enfants, après tout ce seront les premiers concernés, c'est à partir de ce proverbe que l'on pourrait résumer le débat qui agite en ce moment la société (politique) française, écrit-il. Dans le rôle du sage, le Président de la République française, initiateur de la réforme et gardien des institutions, et son Premier ministre, chargé de la mettre en oeuvre selon une méthode qui s'apparente à de la marche forcée, arguant du fait qu'il n'est pas possible, dans la société de l'immédiateté (tant décriée en général), de réformer en douceur et en "laissant du temps au temps" (une expression qui a fait florès chez les admirateurs d'hier devenus les contempteurs d'aujourd'hui).


Dans cette lettre pour le moins ironique, Patrick Weiten évoque :
  • la lune dans "l'organisation des différents échelons de la République", 
  • celui qui ne veut pas de cette réforme dans le rôle de l'idiot (ou plutôt des nombreux idiots)
  • et le doigt qui nous montre, d'après lui, les logiques à l'oeuvre.
Pour le Président du Conseil Général de la Moselle, "la réalité du terrain repose sur un seul état : la cohésion territoriale autour de laquelle s'articulent trois échelons, régional, local et intermédiaire. Dès lors, vouloir à tout prix créer des métropoles, des super structures, sans considérer cet équilibre, c'est très rapidement basculer dans l'immobilisme le plus complet, rallonger des délais aux décisions, aux interventions, à la mise en place effective et efficiente des politiques relevant des compétences allouées aux nouvelles régions."


La Part des Anges

Pour Weiten, il ne resterait bientôt au citoyen que la "part des anges" dans ce démembrement des compétences. Il faudrait donc "compter" avec des "espaces en voie de disparition" (selon la terminologie des géographes Daniel Behar et Philippe Estebe) qui vont se développer au fur et à mesure que prendront de l'ampleur les métropoles et les superstructures à potentiels économiques importants.

Patrick Weiten est invité ce soir au 19/20 Lorraine








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