Dès sa descente d'avion, le pape François s'est rendu en voiture officielle non-blindée, mais sous bonne escorte, au Parlement Européen où l'attendait celui qui est à l'origine de cette invitation papale, le président européen Martin Schultz.
Le Pape François est arrivé à 10 h sur le tarmac de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim. C'est à bord d'une 407 de la préfecture qu'il a aussitôt embarqué direction la capitale européenne et son parlement où l'attendait ses hôtes.
Le souverain pontif a profité de sa présence à Strasbourg et de la tribune du parlement pour s'adresser aux 500 millions d'Européens des 28 pays de l'Union.
Dans son discours, il a rappelé à l'Europe les idéaux de ses pères fondateurs, a renouvelé son appel de juillet 2013 à Lampedusa afin de rappeler qu'il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d'accueil et d'aide. Et il a également dénoncé l'individualisme et le consumérisme.
Lors de cette escale au Parlement, les cloches ont sonné dans toute la ville de Strasbourg. Bloqués derrière des barrières de sécurité, de nombreux badauds ont essayé d'apercevoir le Saint Père lorsqu'il a quitté les lieux mais cela était pratiquement impossible.
La visite à Strasbourg aura duré un peu plus de quatre heures mais un prochain déplacement en France est dors et déjà annoncé pour 2015.