Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'Institut de veille sanitaire a mesuré, à Nancy et dans d'autres villes, la concentration de particules en suspension. Résultat : elle est supérieure au taux recommandé par l'OMS.
Nancy n'est pas la ville française la plus polluée. Ce titre peu honorifique revient à Marseille. Mais la cité des ducs de Lorraine, comme ses homologues, restent au-delà des recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé en terme de concentration de particules en suspension, fixée à 20 microgrammes par mètres cubes. Seule Dijon y parvient.
Mais au fait, c'est quoi les particules en suspension ?
Il s'agit de particules microscopiques que nous inhalons. Plus leur taille est réduite, plus elles pénètrent dans notre système respiratoire. Présentes dans l'atmosphère, elles proviennent des activités humaines comme naturelles : trafic routier, chauffage au bois, combustion du gaz, mais aussi érosion, activité volcanique... Plus épaisses que les fameuses particules fines, que l'on soupçonne de causer de sérieuses maladies cardiovasculaires, elles n'en sont pas moins dangereuses.Selon l'institut de veille sanitaire (IVS), la présence de ces particules augmente la mortalité cardiovasculaire, à court terme comme à long terme. D'ailleurs, plusieurs études tendent à montrer que même en-dessous du seuil européen, la concentration de particules reste néfaste pour l'Homme.
Plus d'explications avec notre infographie interactive à partir de l'enquête de l'IVS (survolez pour afficher les chiffres) :