Portrait : l’homme qui voit Bâle en 3D

Le photographe et vidéaste Michael Flume est l’auteur de deux albums sur Bâle en 3D. Ses sujets : le carnaval et le festival Basel tattoo.

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Il nous accueille chez lui, à Bâle, dans son salon et dans son « atelier », une pièce remplie d’ordinateurs, de disques durs et d’appareils photo. Sur le sofa, un masque de « waggi », un personnage du carnaval de Bâle ; sur les étagères, des vinyles, des disques qui racontent son passé de disc jockey à New York, où l’homme a vécu 22 ans.
Un reportage d'Yvonne Roehrig, Vincent Roy et Cécile Biehler\ Interview : Michael Flume


« Je suis rentré en Suisse après le 11 septembre 2001, j’avais besoin de rentrer chez moi », raconte-t-il. « J’ai retrouvé Bâle, et j’ai continué à faire ici ce que je faisais en Amérique : créer, tenter des choses, me lancer en apprenant par moi-même ». Car Flume est un autodidacte. A New-York, jeune homme, il a fréquenté une école de théâtre, comme D.J, il a fait danser les foules dans les clubs de la ville, produit des disques et animé des émissions de radio. « Learning by doing », dit-il, « c’est mon credo. Essaie, prend des risques, amuse toi, surtout ! ».

Voir Bâle autrement

De retour à Bâle, son envie de toucher à tout l’a conduit à la vidéo et à la photographie. Aujourd’hui, il tourne des films publicitaires, des documentaires, des vidéos musicales, et il publie ses photos en 3D de la ville et de ses rites, anciens et nouveaux : le carnaval de Bâle, étrange cérémonie de trois jours, ou encore le festival Basel Tattoo, qui met à l’honneur les musiques militaires du monde entier. «  Dans la photo, j’essaye de porter un autre regard sur les choses. Souvent, je commence à photographier quand les autres, mes collègues, s’en vont », explique Michael Flume. « Les années passées à l’étranger m’ont certainement aussi dotées d’un autre regard sur Bâle, d’une sensibilité différente, d’une profondeur peut-être, qui est importante dans la 3D ! ».

Bâle, c’est une ville qu’il faut regarder de près, attentivement, pour la comprendre. «  Mes albums sur Bâle, en 3D, invitent à se concentrer sur l’image. Souvent, les gens feuillettent les livres et posent un regard superficiel sur les images, ce n’est pas possible avec la 3D. Il faut vraiment se donner la peine de regarder, c’est quelque chose de spécial, et j’aime faire des choses spéciales ». Des choses spéciales aussi pour ses clients, le club de football FC Bâle, les musées de la ville, la télévision Télé Basel, auxquels il propose des documentaires ou des films. Un documentaire tourné un an durant sur la création de la comédie musicale « Fame » à Bâle. Un film sur le football pour le musée historique de la ville, un DVD sur le FC Bâle… « Ici, je suis heureux », nous dit ‘il au moment des adieux. « Mais peut être qu’un jour, j’aurai à nouveau besoin de m’exiler. Pourquoi pas ? ».

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