Vous le redoutez, vous en avez peur, alors vous êtes un phobique du vendredi 13... et cela porte un nom : la paraskevidékatriaphobie. Une peur pour certains, une chance pour d’autres
Chance ou malchance, cette date qui revient périodiquement sur nos calendriers suscite toujours inquiétudes ou espoirs ! Mais d’où vient cette croyance ?
Ses origines :
On associe souvent son origine à la Bible et précisément au dernier repas du Christ où 13 personnes sont attablées avec Jésus dont le traître Judas. (La Cène). Le Christ fut ensuite crucifié... un vendrediDans la mythologie gréco-romaine le 13 vient rompre l'harmonie du nombre 12, symbole de perfection (12 signes du zodiaque, 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 heures du jour et de la nuit.).
Quand au « vendredi » il reste associé, dans la Rome antique, à un jour malheureux car c’est le vendredi que se déroulaient généralement les exécutions des condamnés à mort.
Le vendredi 13 est donc un amalgame de deux superstitions issus de croyance mais certains pensent qu’en les associant on annule l’effet guignard, et ce jour se retrouve alors sous le signe de la chance !
Et ailleurs ?
En Asie, c’est le chiffre 4 qui porte malheur ! En mandarin, il a la même prononciation que le mot qui veut dire « mort ». Et chez les chinois, le 13 est un nombre qui est associé à la vie !En Espagne et dans les pays d’Amérique latine, ce n’est pas le vendredi mais le mardi 13 qui fait craindre le malheur.
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En Italie, c’est le nombre 17 qui porte malheur: XVII en chiffres romains, c’est l’anagramme de VIXI, qui signifie en latin «j’ai vécu», et donc «je suis mort».